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Angelina Jolie annonce qu'elle a subi une ablation préventive des seins

L'actrice américaine Angelina Jolie, dont la mère est morte du cancer, a révélé mardi qu'elle avait subi une double mastectomie préventive.


Angelina Jolie annonce qu'elle a subi une ablation préventive des seins

Un choix courageux. Angelina Jolie  a révélé mardi avoir choisi de subir une double mastectomie pour prévenir un risque très élevé de cancer du sein et des ovaires en raison d’un gène défectueux.

L’actrice américaine, sex-symbol, a choisi d’expliquer son geste dans une tribune au New York Times  intitulée «Mon choix médical». Selon elle, en raison de ce gène défectueux, elle avait 87% de risque de développer un cancer du sein et 50% de risque de développer un cancer de l’ovaire. La mère d'Angelina Jolie est morte à l'âge de 56 ans d'un cancer.

Des risques de cancer réduits à 5%

«Quand j'ai su quelle était ma situation, j'ai décidé de prendre les devants et de minimiser les risques autant que possible, a-t-elle écrit. J'ai décidé de subir une double mastectomie préventive». Et d’ajouter: «J'ai commencé par les seins, le risque de cancer du sein étant plus élevé que le risque de cancer des ovaires, et l'opération est plus complexe».

La compagne de Brad Pitt  explique qu’elle «veut écrire cela pour expliquer aux autres femmes que la décision de subir une mastectomie n’a pas été simple à faire. Mais c’est une décision dont je suis très fière. Je vais pouvoir dire à mes enfants qu’ils n’ont plus besoin d’avoir peur de me perdre d’un cancer du sein». Désormais, les risques de cancer du sein ne sont plus que de 5%, a-t-elle précisé.


Angelina Jolie annonce qu'elle a subi une ablation préventive des seins

L'ablation préventive des deux seins (ou mastectomie), subie par l'actrice américaine Angelina Jolie, constitue la façon la plus radicale de prévenir un risque élevé de cancer du sein pour celles qui font partie des 0,2% de femmes porteuses d'une prédisposition génétique à ce type de cancer.

Le risque accru concerne principalement les femmes porteuses de deux mutations connues à ce jour, celle du gène BRCA1, comme c'est le cas pour l'actrice, et du gène BRCA2: à 70 ans, le risque d'avoir eu ou d'avoir un cancer du sein est de l'ordre de 70% chez les premières et de 50% chez les secondes, alors que seulement une femme sur dix, sans risque particulier, développera un cancer du sein avant 70 ans, selon le professeur Dominique Stoppa-Lyonnet, chef du service de génétique oncologique à l'Institut Curie  à Paris.


SECONDE 14 : Redéc-ouvrons la porte de l’espoir (Océan Pacifique Nord)
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Et pendant ce temps-là...

"Toujours campée à son poste de figure de proue, Jama Lokomis Gwich’in, de son véritable nom indien, ressassait une citation de l’écrivain et poète français Christian Bobin : « Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c’est l’immense… »
Elle se revit soudainement auprès du lit d’hôpital où agonisait sa mère, quelques heures avant que celle-ci ne succombe à une métastase cancéreuse enracinée dans son utérus. La petite Lokomis, qui n’avait alors que douze ans, avait longuement fixé les murs blancs de la chambre, osant à peine croiser le regard de la malade qui s’éteignait doucement, gavée de produits chimiques aux noms hermétiques. Elle-même venait d’avoir ses premières règles, et, dans sa tête de petite fille en pleine mutation, elle s’était mise à détester cet organe qui la faisait saigner dans son petit ventre, et qui dévorait sa maman de l’intérieur. Le cancer avait débuté trois ans auparavant, par ce qui semblait n’être qu’un innocent nodule logé dans la glande mammaire de son sein gauche. Le chirurgien avait eu beau enlever par la suite cette dernière et cureter le ganglion annexe, des cellules anarchiques avaient réussi à migrer vers d’autres organes fertiles…
Sa grand-mère maternelle était, elle aussi, décédée des suites d’un cancer du sein ; et Lokomis, terrifiée à l’idée de passer par les mêmes souffrances, avait décidé de se faire opérer alors qu’elle avait à peine vingt-deux ans. Son médecin lui avait dit qu’une part d’hérédité intervenait très certainement dans cette pathologie, et elle avait donc préféré se faire ôter préventivement les deux glandes mammaires. Des prothèses en silicone arrondissaient avantageusement depuis des années sa poitrine, mais Lokomis n’avait jamais vraiment réussi à effacer le traumatisme de sa mémoire, ni à se débarrasser de cette obsession morbide.
C’est pourquoi, quelques semaines plus tôt, elle avait pris la décision de se faire également enlever l’utérus et les trompes, avant son trente-deuxième anniversaire, âge qu’avait sa maman le jour de sa mort. Lokomis ne donnerait donc jamais la vie et resterait nullipare ; mais elle éliminait ainsi tout risque que ses enfants deviennent orphelins dans leur jeune âge.
Rendez-vous avait donc été pris dans une clinique privée de Sea Cliff, afin qu’elle subisse, dans huit jours, l’ablation de cet organe que les Grecs anciens considéraient comme le siège de l’hystérie, et qui ne faisait que la tourmenter depuis une vingtaine d’années.

(...)

La Lune recouvre à présent presque entièrement le Soleil, et une pénombre fantasmagorique enveloppe l’île mystérieuse, ne laissant qu’un rayon ambré illuminer la plage de polyuréthane au centre de laquelle Lokomis remarque un gros bloc grisâtre. Cet objet est différent de tout ce qui l’entoure, on dirait un rocher naturel… mais une roche n’aurait pas pu flotter, à moins que ce ne soit une pierre volcanique bourrée d’air emprisonné, pense-t-elle ; mais non, on dirait… de l’ambre de cachalot ! Ouiiii, c’est bien ça… elle distingue des éclats noirâtres en forme de becs de calmars, incrustés dans la masse. Et elle hurle, en tendant le doigt :
- Regardez ! Le plus gros morceau d’ambre du monde !
Paris se retourne :
- De quoi ?
- De l’ambre de cachalot ! C’est une grosse boule qui s’est formée dans les intestins du cétacé pour le protéger des résidus de seiches et de calmars. Il est utilisé dans la parfumerie et en médecine depuis des millénaires, et comme il est rarissime, il s’échange jusqu’à cent dollars le gramme ! Celui-ci doit bien peser cinq cents kilos ! C’est incroyable !
Les filles regardent et s’extasient.
- Wahou ! On est riches ! Y’en a pour des millions ! Britney exulte.
- J’espère qu’ils auront de la place dans l’hélicoptère ! s’exclame Annabelle. Et elles se mettent à rire sous l’anneau d’or qui encercle le Soleil noir.
 
Lokomis inspire profondément, et elle sent le mélange de senteurs de musc, de tabac et de cuir, si caractéristique de l’ambre gris. Elle pense à Simbad le marin qui découvrit une île déserte où l’ambre jaillissait d’une fontaine. Elle sent le parfum envoûtant pénétrer ses narines et parvenir à ses poumons, et agir comme des phéromones aphrodisiaques ; comme une cure d’estrogènes qui stimuleraient ses fonctions reproductrices. Elle inspire encore… C’est bon ! Il lui semble alors que quelque chose se dénoue dans son ventre. Elle a l’impression de sentir son utérus se déplacer, ou plutôt se dérouler ! La jeune femme a soudain l’étrange sensation qu’un doux petit feu s’allume au plus profond de l’organe qu’elle a toujours rejeté. Et elle comprend : sa matrice vient de s’éveiller grâce à la nidification d’un tout petit œuf.
Elle est enceinte !
Lokomis revoit alors en un éclair le beau concepteur du jeu vidéo « Full Moon in the Sun » lui apporter une coupe de champagne avec son plus charmant sourire, lors du cocktail qui s’est tenu la veille de leur départ. Il était magnifique dans sa chemise de soie noire brodée de plumes anthracite… Elle s'entend gémir de plaisir entre les bras de Vasco sur le trampoline du Pandor@, dans la nuit qui a suivi, et elle se souvient de son baiser d’adieu sur le quai : « yé t’attendrai à Frisco », lui avait-il susurré avec son délicieux accent argentin.
Elle est enceinte ! D’instinct, elle en est sûre, et pourtant elle n’en revient pas. Elle qui voulait se faire enlever l’utérus de peur d’y développer un cancer, elle allait en fait porter un bébé et un petit être humain allait naître de son ventre. Son corps allait créer la vie… Et la mort pourrait bien attendre !
Tandis que l’extraordinaire éclipse meurt doucement dans la lumière rassurante de la deuxième aube de la journée, Fille de la Lune constate que même sur une décharge immonde, un trésor peut apparaître ; et même dans un organe assimilé psychologiquement à la maladie et à la ruine, une renaissance peut se faire jour.
Les yeux emplis de larmes, elle ouvre sa main droite et contemple la petite statue parée des plumes magiques. Pandore sourit : elle a réussi à rouvrir la jarre funeste qui contenait tous les maux de l’humanité, et à en retirer ce qu’elle y avait laissé enfermé : l’espoir.
Lokomis sourit à son tour : en même temps qu’elle sent se dissoudre sa phobie du cancer, se fait jour dans son esprit le projet d’une vaste campagne de sensibilisation mondiale pour tenter de réparer les blessures infligées aux Océans, à la Terre et aux êtres vivants. 
Du chaos vient l’harmonie, avait un jour écrit le professeur Trinh Xuan Thuan dans la préface d’un guide d’astronomie ! Elle regarde le Soleil renaître, sent sa chaleur bienfaisante les envelopper, et remercie une fois encore Waka Tanka de lui avoir donné la clé qui lui permettra d’offrir l’espérance à tous les peuples.
 
Le vrombissement d’une turbine d’hélicoptère se met alors à palpiter au loin, allégeant comme par magie l’ambiance oppressante.
- Le vent va se lever, plaisante Maud, on a bien fait de s’amarrer… "
à suivre...
Seconde 14 - Océan Pacifique - Les cellules anarchiques
Roman "28 secondes en 2012"

Angelina Jolie annonce qu'elle a subi une ablation préventive des seins

Ce qui pose problème

Le problème d'Angélina Jolie n'est pas tant la décision qu'elle a prise pour elle-même, qui est compréhensible, mais la communication, à mon avis imprudente, qui est faite autour.

 

Beaucoup de journalistes, à commencer par la chroniqueuse du Nouvel Observateur citée ci-dessus, ont expliqué que la mère d'Angélina Jolie était morte à 56 ans d'un cancer du sein. En réalité, elle est décédée d'un cancer des ovaires.

 

Ce point est important parce qu'il montre que le message d'Angélina Jolie n'était pas toujours assez clair pour être bien interprété, y compris par les professionnels des médias.

 

Pour commencer, son message s'adresse à toutes les femmes et elle n'insiste pas assez, à mon avis, sur le fait que son problème génétique est extrêmement rare.

 

Non seulement les mutations du gène BRCA1 sont rares, mais la forme du gène qu'elle porte estelle-même particulièrement rare. La plupart des mutations du gène BRCA1 n'augmentent pas autant le risque de cancer du sein, certaines le diminuent. (3) Et rappelons tout de même que les tumeurs mammaires, comptent pour moins de 5 % dans la mortalité féminine. Selon les services de prévention du cancer aux Etats-Unis, seules 2 % des femmes, ayant de nombreux cas de cancer du sein dans leur entourage familial proche, doivent envisager le test génétique sur le BRCA1.

 

Dans ces conditions, encourager toutes les femmes à plus de dépistages et d'interventions précoces risque de déboucher sur un nombre accru de décès ou d'invalidité liés à des traitements inutiles, à cause du risque de « faux positifs » détectés (des tests erronés faisant croire à la présence d'un cancer, alors qu'il n'y a rien).

 

Les dangers du diagnostic précoce du cancer

Se faire diagnostiquer un cancer est déjà, en soi, dangereux. En effet, le traumatisme psychologique lié à l'annonce peut déjà provoquer un stress et une production d'adrénaline qui favorise le développement d'une résistance aux médicaments de chimiothérapie. (4) De plus, selon une récente étude du New England Journal of Medicine, votre risque de décès par crise cardiaque dans les sept jours qui suivent le diagnostic est multiplié par 26 ! (5)

 

Selon le Dr Marc Girard, il n'existe « aucune preuve sérieuse qu'une prise en charge précoce d'un cancer améliore les chances de survie ou de guérison ». (3)

 

Il n'est donc pas raisonnable de présenter au public les mesures de prévention et de détection précoce comme l'arme absolue contre le cancer.

 

Il est en effet parfaitement possible de développer un cancer du sein après avoir suivi des traitements lourds « préventifs », y compris une double ablation. De nombreuses cellules cancéreuses échappent au curetage, et se logent dans les tissus environnants ou d'ailleurs partout dans le corps, d'où elles peuvent démarrer de nouvelles tumeurs.

 

Le risque génétique pourrait être surestimé

Enfin, et surtout, les statistiques impressionnantes de réduction de risque (de 87 % à 5 %) sont impressionnantes, mais trompeuses.

 

Les « 87 % de risque » liés à la mutation du gène BRCA1 ont été calculés à partir d'études réalisées sur des familles dont la plupart des femmes ont développé le cancer. L’estimation de la menace a donc été calculée sur une frange  très restreinte de la population, et non sur la population générale. 

 

C’est un biais énorme puisque cela ne permet pas d’évaluer les influences respectives du mode de vie et de l’hérédité. Cette faille a d’ailleurs été reconnue par le National Cancer Institute des Etats-Unis, donc voici une déclaration officielle : 

 

« Parce que les membres d’une même famille ont des gènes en commun mais partagent souvent le même environnement, il est possible que le grand nombre de cancers observé dans ces familles soit dû à d’autres facteurs génétiques ou à des facteurs environnementaux. » !!

 

Hé oui, c'est tout le problème avec les gènes : si ça se trouve, ce n'est pas la mutation du BRCA1 en soi qui augmente tant le risque, mais sa combinaison avec d'autres gènes, dont Angélina Jolie n'était peut-être pas porteuse.

 

Il n’existe aucune étude à long terme comparant la santé des femmes porteuses du gène muté à celle de femmes génétiquement « saines ».

 

Pour l'immense majorité des femmes, les seins ne sont pas le danger

Les médecins qui ont examiné Angélina Jolie et qui ont pris cette décision sont les seuls à avoir en main toutes les informations du dossier. Il est donc permis de penser qu'ils ont pris la bonne décision en ce qui la concerne.

 

Mais pour l'immense majorité des autres femmes, le cas d'Angélina Jolie n'a strictement aucune valeur d'exemple. Sans doute a-t-elle été héroïque, comme l'a déclaré son compagnon Brad Pitt, mais ce n'est pas pour autant que quiconque doit chercher à l'imiter. 

 

Le risque que vous vous trouviez dans son cas à elle est si faible qu'il est irrationnel et dangereux de chercher à vouloir le dépister et choisir la même « solution ». Il est beaucoup plus efficace, par contre, de prendre des mesures dont on sait qu'elles font diminuer le risque de cancer du sein de toutes les femmes, à savoir :

 

  • limiter votre exposition aux pesticides ;
  • éviter totalement la pilule contraceptive de 3e ou de 4e génération, et éviter de prendre les autres pilules pendant plus de 10 ans de votre vie ;
  • éviter le traitement de la ménopause par hormones de substitution synthétiques ;
  • vous exposer tous les jours au soleil pendant au moins 20 minutes sur les 3/4 du corps ou prendre un complément de vitamine D3 à 1500 UI par jour ; (6)
  • prendre une complémentation en sélénium (276 microgrammes par jour) réduit le risque des femmes portant le gène BRCA1 défectueux. (7)
  • consommer des aliments anti-cancer quotidiennement (choux, broccolis et autres légumes de la famille des crucifères, si possible crus ; resvératrol présent dans le raisin et le vin rouge ; acides gras oméga-3 issus de poissons gras de mer froide ; curcuma et autres antioxydants) ;
  • faire de l'exercice physique régulièrement et si possible en plein air.

Bien entendu le risque zéro n'existe pas et ces saines habitudes ne donneront à personne l'assurance à 100 % de jamais avoir le cancer du sein. Mais comme le dit avec un (gros) brin de provocation le chroniqueur américain Mike Adams, les médecins (hommes) qui recommandent aux femmes de se faire amputer les seins pour éviter le cancer du sein pourraient bien aussi se faire couper les testicules pour éviter le cancer des testicules.

 

A votre santé !

 

 

Jean-Marc Dupuis
Rédacteur en chef

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Angelina Jolie annonce qu'elle a subi une ablation préventive des seins




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Yann Yoro - Auteur du livre évènement "28 SECONDES en 2012"

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