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Nelson Mandela : " la démocratie, un idéal pour lequel je suis prêt à mourir."

Un immense merci à ce grand Homme, géant de l'Histoire africaine, qui vient de nous quitter.


« J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
« J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
En hommage, voici un extrait de la seconde 13 :

"... Le souvenir le plus fort qu'il possédait de ses parents remontait à sa quatrième année, précisément au 10 mai 1994 - un jour d'éclipse de Soleil - quand ils avaient écouté en pleurant de joie le discours de Nelson Mandela à la radio. Ce jour-là, le nouveau président d'Afrique du Sud avait prêté serment à Pretoria pour son investiture. Le Prix Nobel de la paix avait choisi d'emprunter le texte d'une écrivaine américaine, Marianne Williamson, tiré de son livre Un retour à l'Amour.
« Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toute limite. C'est notre propre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraye le plus.
Nous nous posons la question : Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ? Vous êtes un enfant de Dieu !
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus ; elle est en chacun de nous et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
Ce discours, Nduma avait eu l'occasion de l'apprendre par cœur par la suite, mais aujourd'hui, il en comprend le sens profond pour la première fois.
Ce soir, Nduma croit à la magie des étoiles…
Les yeux brillants, le corps couvert d'une sueur animale, la poitrine en feu, il se retourne vers la belle Femme-Antilope, l’attire dans ses bras et l'embrasse goulûment sous le regard flegmatique du yack africain.
..."
Yann YORO © 2011

Le guépard : l'animal le plus rapide sur Terre
Le guépard : l'animal le plus rapide sur Terre
Et pour ceux qui aiment la lecture, voici les premières lignes de ce chapitre-seconde dans lequel vous suivrez Nduma, gibier humain d'un impitoyable safari...


"AVANÇONS AVEC COURAGE

 
« Marcher, c'est retrouver son instinct primitif,
sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique.
C'est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête.
Sans autre moteur que celui du cœur, celui du moral. »
 
Jacques Lanzmann - Marches et rêves
 
 
 
L'oxygène le brûlait.
La bouche, le larynx, la trachée, les bronches et les poumons de Nduma Mwezi le cuisaient, comme seul pouvait le faire le feu du Soleil estival dans le désert de Chalbi, ce bassin de lave et de sel situé au cœur de l'immense vallée du Rift qui traverse le Kenya du nord au sud et dans lequel il était né.
Il courait.
Il courait maintenant depuis plus de vingt heures…
- Cours ou crève ! lui avait hurlé la veille le chef de ses impitoyables poursuivants, avant de donner le coup d'envoi de ce safari monstrueux.
Ils étaient treize au départ. Huit hommes et cinq femmes qui, comme lui, avaient été enlevés au détour d'un chemin, kidnappés à la sortie d'un village, ou rescapés d'une tuerie entre deux tribus ; puis revendus à ces riches mercenaires avides qui les pourchassaient maintenant, « pour leur plaisir ».
Nduma Mwezi, vingt-deux ans, un mètre quatre-vingt-huit, un corps d'athlète à la peau noire sillonnée de scarifications tribales, était entré dans une sorte de transe rythmée. Ses pieds ne semblaient plus reliés à son cerveau, ses jambes avaient acquis leur autonomie, son long corps tout entier n'était plus qu'un principe, une action, un mouvement : la course. Chaque foulée était devenue automatique et il avançait en partie sur son erre, ses tendons lui restituant le maximum d'énergie cinétique. Les douleurs des premières heures s'étaient estompées, laissant la place à une douce euphorie inconsciente, qui n'avait cependant que légèrement effacé l’épouvante qui le poursuivait.
Cette peur, Nduma la connaissait bien. Elle ne l'avait au fond jamais vraiment quitté depuis sa tendre enfance, lorsqu’il avait assisté, terrorisé et impuissant, à la razzia de son village, caché précipitamment par sa mère dans un four à ugalis, ces galettes de maïs qu’il aimait tant. Alors qu'il n'avait pas cinq ans, il avait été placé avec d'autres orphelins dans un camp de réfugiés situé à la lisière de la terre de ses aïeux qui avait été confisquée à ses parents par le biais d’odieuses machinations politiques. Des « hommes forts » du pays avaient en effet transformé la vallée du Rift en une vaste zone de déplacement des populations, afin de modifier les proportions de certaines ethnies dans les statistiques nationales. Et la victoire aux élections qu’ils en espéraient avait été le prétexte à une véritable purification ethnique. Dans le même temps, et à la suite des premières migrations de réfugiés climatiques, d’autres avaient profité de cette période de troubles pour s'approprier, par la violence, des terres de pâturage qu'ils ne trouvaient plus chez eux.
Dans le nord du Kenya, en 1994, ils sont trois cent mille réfugiés à survivre dans des camps insalubres, constamment soumis aux humiliations et à la terreur, après avoir été spoliés de leur seul bien : leur terre. Le pays s'est enfoncé dans une débâcle économique pendant que des criminels se sont outrageusement enrichis, que des mercenaires frappent au hasard et que la famine et les épidémies guettent les plus fragiles. C'est dans ce contexte de terrorisme gouvernemental que Nduma avait adopté pour seconde nature une angoisse existentielle qui le suivait comme son ombre. Il n'avait nulle part où se cacher de l'effroi qui rongeait son cerveau, de la frousse qui lui collait à la peau, de cette phobie qui avait élu domicile dans chacune de ses cellules.
Il ne devait surtout pas s'arrêter de courir, il le savait bien. S'arrêter signifierait l’impossibilité de repartir s'il laissait ses muscles refroidir maintenant. S'arrêter signifierait la mort ! Pour étancher sa soif, il se ruait sur les rares points d'eau que le hasard de la course mettait sur son passage, et il mâchonnait quand il le pouvait quelques morceaux de plantes cactées ou des marulas, ces fruits à la chair jaune clair au goût de noisette et gorgée de vitamines. Il faisait attention à ne pas consommer ceux qui étaient trop mûrs parce qu'ils étaient fermentés, et donc chargés en alcool ; or Nduma voulait garder la tête froide. Il avait pris depuis longtemps l'habitude d'utiliser au maximum ce que la nature pouvait lui offrir, car, contrairement aux hommes, elle ne l’avait jamais trompé.
..."
Yann YORO © 2011

Repose en paix Madiba, le combat continue...
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Une synchronicité remarquable : le film "Mandela, un long chemin vers la Liberté" retraçant sa vie a été projeté jeudi soir dernier en avant-première à Londres alors que l'on apprenait son décès...
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Seconde 13...
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Yann Yoro - Auteur du livre évènement "28 SECONDES en 2012"

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